Rétro ?
Flattée par le discours de Rennes qui se veut « fondateur » d’une nouvelle politique, la profession agricole et agroalimentaire risque de rester sceptique : car si Nicolas Sarkozy l’engage dans une voie opposée à celle, malthusienne, qui a guidé la Pac depuis sa première réforme en 1992, en a-t-il les moyens ? L’accession de la France à la présidence de l’Union en juin prochain est-elle vraiment une chance quand on sait qu’il s’agit plutôt, dans cette position, de concilier tout le monde et de ne pas trop mettre en avant ses intérêts, sauf à les faire défendre par d’autres ?