Edito
Soif d’entreprendre
« Ma petite entreprise ne connaît pas la crise », dit la chanson. Bien que la conjoncture actuelle n'y soit guère favorable, la création d'entreprises suscite des vocations nombreuses – un Français sur quatre y songerait – éveillées par le désir d'être son propre patron, le goût de l'indépendance dans le travail, le souhait de se livrer à sa passion, ou l'appât d'une rémunération meilleure. Cependant, du rêve à la réalité, le fossé est large. Les candidats s'engagent dans un véritable parcours du combattant, dont tous ne sortent pas victorieux, loin s'en faut.