Une autre voie
Il y a peut-être deux voies et le bon choix n’a pas été fait jusqu’ici. La première, que nous empruntons, creuse un fossé entre l’agriculture et l’alimentation : on laisse les producteurs à leur fuite en avant pour survivre, produire plus et à moindre coût, sans trop de considérations environnementales ou autres ; dans le même temps, on ne croit plus possible de se nourrir «bien» sauf à entourer chaque industriel, chaque consommateur de mille anges gardiens, experts en nutrition et prolixes en réglementations de toutes sortes.