Visé par une amende record, E. Leclerc veut saisir la justice de l’UE
Le bras de fer continue entre l’État et le distributeur : après une assignation il y a un an assortie d’une demande d’amende de 108 millions d’euros, Bercy réclame cette fois-ci 117,3 millions d’euros pour des pratiques commerciales abusives commises par la centrale d’achat commune E. Leclerc-Rewe basée en Belgique.
Le ministère de l’Economie a décidé de donner un coup d’arrêt aux agissements d’E. Leclerc que l’enquête, menée par la DGCCRF, a mis en évidence. C’est le sens de la décision du ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire d’assigner, le 19 juillet, quatre entités du distributeur (Eurelec Trading, Scabel, Galec et Acdlec) pour « les pratiques commerciales abusives commises par la centrale d’achat du mouvement implantée en Belgique (Eurelec Trading) », selon un communiqué de Bercy.