Lorie Hamelin (Inrae) : « Détourner la biomasse de ses usages existants présente des bénéfices limités. »

Souvent présentées comme plus écologiques, les technologies « waste-to-nutrition » ont le vent en poupe et de nombreuses start-up françaises se lancent dans la réutilisation des biodéchets résiduels de l’agriculture ou de l’agroalimentaire (résidus forestiers, agricoles, lisiers, déchets verts, déchets alimentaires…) dans une optique d’économie circulaire. Mais une récente étude de l’Inrae remet en doute le bien-fondé de ces pratiques d’un point de vue écologique.
Lorie Hamelin est chercheuse à l’Inrae et titulaire d’une chaire de professeur junior au Toulouse Biotechnology Institute (TBI). Elle a mené le projet depuis sa conception en 2020 jusqu’à la parution des résultats de son équipe dans la revue Nature Sustainability le 17 mars 2025.
Comment est né ce projet ? Pourquoi vous êtes-vous intéressée aux technologies « waste-to-nutrition » ?