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Belvédère : le feuilleton médiatico-judiciaire continue
Les quelques jours précédant l’assemblée générale de Belvédère le 28 juin dernier ont été houleux. Les fonds d’investissements britanniques Maple Leaf et Astin Capital ont fait saisir à titre conservatoire des actifs des deux dirigeants du groupe représentant directement ou indirectement plus de 15,5 % du capital. Le lendemain, l’association pour la défense des petits actionnaires déclarait vouloir demander à l’Autorité des marchés financiers l’ouverture d’une enquête sur les relations entre le groupe et l’acteur américain Bruce Willis et Belvédère. Le tout sur fond de cession de Marie Brizard dans le cadre du plan de sauvegarde, qui devait aboutir le 30 juin.
Alors que le groupe Belvédère devait céder Marie Brizard avant la fin juin, les jours précédant son assemblée générale du 28 juin ont été riches en rebondissements. Le 23 juin, deux fonds d’investissements britanniques, Maple Leaf et Astin Capital, ont fait saisir à titre conservatoire des actifs appartenant à Jacques Rouvroy, p.-d.g. de Belvedère et Krysztof Trylinski, directeur général. Ils leur avaient prêté 30 millions d’euros en 2007 pour reprendre le contrôle du groupe.