Compléments alimentaires
Faute d’informations, l’AESA prête à recaler 300 dossiers en attente
Trois cents dossiers relatifs à des nutriments et des substances entrant dans la composition des compléments alimentaires ne pourront pas être évalués en raison d’un manque flagrant dans les informations réclamées par l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (AESA). C’est la menace que brandit cette dernière en expliquant que sur les 500 dossiers reçus à ce jour, seuls 200 ont accompagnés d’informations complémentaires suffisantes. Une menace qui risque de se solder par un coût financier sévère pour les entreprises concernées, toutes britanniques.
En vertu de la directive « Compléments alimentaires » (2002/46), un avis scientifique de l’AESA sur la sécurité des nutriments et substances entrant dans la composition des compléments alimentaires est nécessaire avant toute approbation de leur utilisation dans les compléments alimentaires ou les aliments enrichis.