Foodtech : comment les start-up s’adaptent au confinement
Les jeunes pousses de l’agroalimentaire – livraison de repas, de courses ou de paniers recettes – sont bousculées par le confinement qui engendre des changements brusques de comportement de la part des clients. Si certains acteurs suspendent leur activité, d’autres veulent profiter de cette digitalisation accélérée de la consommation, du côté du grand public comme du côté des petits commerçants en quête de nouveaux débouchés. Reste à savoir si toutes ces jeunes entreprises, fragiles au démarrage, pourront résister à ce choc et trouver les ressources financières et organisationnelles pour s’adapter. La durée inconnue du confinement et de la crise en générale est un facteur important, qui complique grandement la tâche des entrepreneurs.
« Nous devons impérativement soutenir nos start-up », a affirmé le 25 mars le secrétaire d’État chargé du numérique Cédric O. L’enjeu est si vital pour ces jeunes pousses prometteuses que l’État a décidé de mobiliser 4 milliards d’euros via divers dispositifs censés permettre à ces entreprises, dont la rentabilité n’est pas immédiate, de passer le pic de la crise. Certaines ont dû toutefois mettre en sommeil leur activité, faute de clients.