Frilosité imposée aux banques
Le sentiment des financiers, en ces lendemains de quasi-« krach », est au soulagement. Ils sont rassurés pour eux-mêmes puisque les mesures prises leur évitent la faillite. En revanche, ils ont un regard sur le monde de l’entreprise un peu moins amène et, si c’est possible, encore un peu plus frileux.
Un rappel sur la situation de la planète financière : bien que les liquidités, globalement, ne fassent pas vraiment défaut, c’est leur circulation qui est devenue problématique ces derniers mois, du fait des faillites en cascade de banques américaines. En France comme autour de nous en Europe, les banques ont cessé de se prêter entre elles, par manque de visibilité sur l’issue de la crise et à cause, aux dires des spécialistes, de la réévaluation aussi brutale que soudaine du risque de contrepartie.