Industrie-Commerce
La modération des prix des marques démontrée par l’Ilec
De nouveaux rapports entre industrie et grande distribution sont-ils en train de naître ? Ce n’est pas impossible, au fur et à mesure des retombées de la première réforme de la loi Galland en 2006 et de sa nouvelle étape qu’inaugure cette année 2008. Il n’empêche, et c’est une constante, les fabricants de grandes marques supportent mal d’être stigmatisés devant l’opinion par les patrons d’enseignes et l’Ilec leur réplique en ressortant la batterie de ses chiffres pour montrer les efforts fournis en faveur du consommateur. Olivier Desforges, son président, se félicite du retour de la concurrence observé depuis deux ans et se dit ouvert à la dernière étape prévue dans la loi de modernisation de l’économie en avril : « oui à la négociabilité, dit-il, mais encadrée et pas contre rien ».
Les industriels fabricants de grandes marques ont l’habitude. Ils étaient montrés du doigt quand la réforme Chatel était encore en préparation. Les distributeurs, dont quelques ténors sont si omniprésents dans les medias, demandaient que la loi change pour qu’ils n’aient plus à tenir compte des propositions tarifaires de leurs fournisseurs. Contre la primauté des conditions de vente, la distribution réclamait la « négociabilité des tarifs », ce qu’elle appelle « la liberté tarifaire » ou « la complète liberté des prix ».