Prospective
La prochaine PAC, avec ou sans régulations ?
Le colloque que l’Inra a organisé sur la « prospective agriculture 2013 », le 4 octobre, est une bonne amorce de « débat public » tel que Michel Barnier les aime, lui qui a été à l’initiative, a-t-il rappelé, de la loi créant la Commission nationale du débat public. Les hommes politiques ont besoin d’éléments d’aide à la décision comme ceux qu’ont fournis pour une fois des chercheurs, avec le concours des professionnels. En parallèle, les industriels de la meunerie, qui sont en première ligne à affronter la brusque flambée des céréales, ont de quoi être perplexes quand on leur annonce la fin du rôle régulateur qu’exerçaient les autorités communautaires dans le cadre, désormais mouvant, de la politique agricole commune.
A quelques mois de prendre la présidence de l’Union, la France a besoin, pour convaincre ses partenaires de la nécessité de « requalifier la Pac », de savoir où nous voulons aller (à vingt-sept !) en matière agricole et alimentaire.