PAC post 2013
Le réseau des indications géographiques réclame des fonds pour sa compétitivité
Pour que la PAC puisse poursuivre ses objectifs en termes de production alimentaire son budget actuel doit être maintenu et si de nouvelleas conditions sont imposées aux producteurs pour répondre aux attentes des consommateurs, un soutien financier public s’avère nécessaire, autrement la compétitivité du secteur en serait menacée. C’est en tout cas l’avis exprimé par OriGIn, le réseau international d’indications géographiques, aux questions posées par Dacian Ciolos, commissaire européen chargé de l’Agriculture, dans le cadre du débat public sur la PAC intitulé « Quelle agriculture pour l’Europe de demain ? », qu’il a lancé le 12 avril 2010. Les avis et commentaires des parties prenantes et des représentants de la société civile sont censés être pris en compte – dans la mesure du possible – par la Commission européenne en vue de la rédaction d’une communication pour fin 2010 sur l’avenir de la PAC après 2013.
OriGIn, le lobby du réseau international des indications géographiques (IG), considère que dans la mesure où la PAC est une politique clé de l’UE et en particulier de sa « Stratégie Europe 2020 » (1), elle devrait recevoir suffisamment de fonds pour atteindre ses objectifs. Une diminution de son budget risquerait d’entraîner une renationalisation de fait de la politique agricole.