Alors que les entreprises agroalimentaires sont fortement exposées à la volatilité des matières premières et que la consommation se tient sans plus (en Europe tout du moins), le resserrement du crédit et des conditions de financement a mis un frein à la dynamique des fusions-acquisitions depuis le début du second semestre 2011. Les dossiers mettent plus longtemps à aboutir et les « déchets » sont plus fréquents. Dans ce contexte, où les dossiers de retournement vont devenir plus nombreux, il y a tout de même des opportunités à explorer et les industriels peuvent tirer leur épingle du jeu.
Malgré des conditions de financement difficile, les pépites de l’agroalimentaire continuent à se vendre cher. « Nous avons suivi deux grosses opérations l’an passé, Yoplait et Provimi, et nous avons été extrêmement surpris de la valorisation de ces entreprises, va jusqu’à dire Michel Boucly, directeur général adjoint de Sofiprotéol. Les Asiatiques sont de plus en plus conscients que les produits agroalimentaires comptent parmi les ressources rares.