Emploi
L’intérêt du travail, facteur d’attractivité méconnu des IAA
Si l’industrie alimentaire est le premier secteur de l’industrie française, avec un nombre d’emplois stable (412 500 salariés en 2008), les prévisions annoncent un déficit structurel d’environ 10 000 emplois pour les années à venir. Le manque d’attractivité et la méconnaissance des divers métiers sont très souvent considérés comme de véritables freins au recrutement. Pourtant, un récent sondage vient corriger nettement cette idée, du moins à partir de la perception des salariés de ce secteur sur leurs métiers et leur environnement (1). Il est dû au groupe Randstad, troisième acteur français en ressources humaines et notamment expert des métiers de l’agroalimentaire ; son étude a été réalisée en partenariat avec RegionsJob.com, leader de l’emploi en région sur internet en France, intitulée : « Regards sur les métiers de l’agroalimentaire ».
Quelque 48 % des salariés du secteur mettent l’intérêt du travail proposé au premier rang des leviers d’attractivité des industries agroalimentaires. Toutefois, les raisons de choix varient en fonction du niveau d’études. En effet, pour les niveaux bac et inférieur, les contrats d’intérim et les fonctions de production, on retrouve des considérations plutôt pragmatiques : sécurité de l’emploi, proximité géographique, conditions et temps de travail, avantages sociaux.