SUCRE/UE
L'Italie veut un « groupe de haut niveau » pour le secteur sucre
A l'occasion du Conseil des ministres de l'agriculture de l'UE, le ministre italien a une nouvelle fois attiré l'attention de ses collègues sur les perspectives peu reluisantes du secteur du sucre et en particulier le niveau passablement bas des prix du sucre en Europe. Afin d'anticiper les conséquences sociales qui pourraient découler de l'abolition des quotas sucriers en 2017, il a plaidé pour l'instauration d'un « groupe de haut niveau » sur les problèmes du secteur du sucre pour suivre de près l'évolution de la période de transition.
Lors du Conseil des ministres de l'agriculture de l'UE, le 16 novembre à Bruxelles, le ministre italien, Maurizio Martina, a attiré l'attention de ses pairs et de la Commission européenne sur les perspectives, jugées « désespérantes », du secteur du sucre en Europe et plus particulièrement pour certains Etats membres comme l'Italie. Il a demandé à la Commission de réfléchir à des mesures afin d' amortir les difficultés du secteur provoquées par la perspective de la fin des quotas sucriers en 2017.