Restauration et export, des débouchés vitaux pour le canard à rôtir
Le canard de Barbarie, volaille festive par excellence, tire la sonnette d’alarme : la filière qui repose sur quelques entreprises est menacée par la fermeture de la restauration et l’arrêt de l’exportation. Comme l’interprofession volaillère, elle demande des aides.
Moins connue que le canard gras, la filière du canard à rôtir souffre de la crise du Covid-19. Plus précisément, c’est la disparition de ses principaux débouchés qui pose problème aux accouveurs, éleveurs et abatteurs de la filière. « En 2018, la filière française du canard à rôtir a représenté 100 000 tonnes équivalent carcasse, soit 40 millions de têtes », explique Patrick Joffre, président du Sicar, le syndicat professionnel du canard à rôtir.