Benoît Lavier : « Lever les contraintes pour les systèmes pionniers »
L’agriculture de conservation des sols est largement pratiquée dans le monde (Brésil, Etats-Unis, etc.). Pourtant en France et en Europe, ce mode de production reste marginal, malgré ses bénéfices environnementaux, sociaux et économiques. Benoît Lavier, président de l’Apad (1), revient sur les raisons d’un tel retard.
Agra Presse Hebdo : Comment définissez-vous l’agriculture de conservation ?
Benoît Lavier : Pour être précis, on parle de l’agriculture de conservation des sols. Conformément à la définition de la FAO, cette agriculture s’appuie sur trois piliers : la couverture permanente des sols, la perturbation minimale du sol et une rotation diversifiée avec un maximum d’espèces.
En France, que représente l’agriculture de conservation des sols ?