Origine
Bruxelles réticente à aller plus loin sur l'étiquetage
La Commission européenne estime que l'étiquetage obligatoire de l'origine du lait, des viandes mineures (lapin, cheval, gibier) et des produits non-transformés et transformés contenant un ingrédient principal (céréales, fruits et légumes) n'est pas nécessaire. Un tel dispositif coûterait trop cher. Bruxelles préfère le maintien des systèmes actuels volontaires.
Des nouvelles exigences d'étiquetage obligatoire ne sont pas clairement nécessaires du fait de leur impact sur les coûts de production, et les règles d'étiquetage volontaires semblent être la solution la plus adaptée. C'est en substance la conclusion que tire la Commission européenne de son rapport sur l'étiquetage obligatoire de l'origine du lait, du lait utilisé comme ingrédient dans les produits laitiers et de la viande non transformée autre que la viande bovine, porcine, caprine, ovine et de volaille, publié le 20 mai avec près de 6 mois de retard (1).