Des arbres arrachés en stocks dans les pépinières
Les pépiniéristes comptent dans leurs stocks plusieurs millions d’euros d’arbres arrachés en vue des marchés publics du printemps. Les marges de manœuvre existent pour les replanter jusqu’en juin, mais en septembre « il sera trop tard », estime la FNPHP.
L’impact du confinement sur la filière du végétal d’ornement ne se limite pas aux fleurs à couper. Dans de nombreuses pépinières, des arbres avaient été arrachés pour les commandes des marchés publics du printemps. Or, ces chantiers ont été stoppés le 17 mars et de nombreux donneurs d’ordres n’ont pas encore donné l’autorisation de les reprendre, voire ont simplement annulé les plantations du printemps. Pourtant les paysagistes sont prêts à redémarrer ces chantiers. « En région parisienne, un projet immobilier a annulé une commande de 1 600 arbustes qui étaient déjà arrachés.