Des États généraux pour redonner un élan à l’agriculture française
Tout le monde était au rendez-vous de la journée de lancement des États généraux de l’alimentation, le 20 juillet. Il manquait juste quelques ministres – qui étaient pourtant annoncés jusqu’à la veille –, et le président de la République, qui a dû aller rassurer les troupes suite à la démission du général de Villiers. Une journée où de larges plages horaires étaient consacrées à la prise de parole des 600 participants, qui ne s’en sont pas privés. Cette journée a permis d’établir un premier diagnostic commun : les agriculteurs font face à des profondes difficultés auxquelles il est urgent de remédier, et l’agriculture française dans son ensemble a besoin de retrouver un élan qu’elle a perdu. Mais ensuite, les avis divergent sur la méthode, sur la nécessité ou non de légiférer, sur la répartition de la valeur, sur les modèles d’agriculture… Pour autant, globalement, l’ambiance était plutôt apaisée, avec une écoute respective. Il ne reste plus qu’à connaître les noms des présidents des 14 ateliers pour que tout le dispositif soit en place pour la fin août.
Les États généraux de l’alimentation ont débuté le 20 juillet, avec une déception : Emmanuel Macron n’est pas venu clôturer les travaux, étant en déplacement sur la base militaire d’Istres. Édouard Philippe qui a introduit les États généraux, a précisé que le président de la République interviendrait en octobre, au moment des conclusions du premier chantier consacré à la « création et à la répartition de la valeur » et avant le démarrage du second chantier consacré à assurer une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous.