Un rapport sur le devenir de l'arboriculture française a été rendu au ministre de l'Agriculture le 19 janvier. Les chiffres ne sont pas bons. Plusieurs axes de réflexion sont proposés : une organisation accrue de la production et des marchés, une plus grande valorisation de la qualité des produits français, la prise en compte des aspects territoriaux (circuits courts, variétés locales) et une adaptation de la gouvernance aux enjeux de l'innovation.
Tributaires des aléas climatiques et de la concurrence internationale, la production fruitière française va mal. Le constat est sans appel : d'année en année, les surfaces arboricoles se réduisent, passant de 192,5 milliers d'hectares en 1990 à 145,7 milliers d'hectares en 2013. La production a, elle aussi, chuté de 31% en douze ans.