Dominique Langlois, ou l’anti-Bigard
Ce n’est pas si souvent qu’un professionnel, dans la filière viande se trouve être à la fois un industriel, à la tête d’une filiale de distributeur et ami des éleveurs. Dont le combat consiste avant tout à arrondir les angles, négocier, concilier des intérêts divergents. Un anti-Bigard en somme. Son contraire.
Rien ou presque ne prédestinait Dominique Langlois à devenir l’actuel président de l’interprofession bétail et viande (Interbev). Né dans l’Ouest, à Cholet, élevé à Angers, ce fils d’un journaliste du Courrier de l’Ouest a d’abord poursuivi des études de droit. Celles-ci devaient lui ouvrir une carrière d’avocat, mais les hasards de la vie le firent débuter sa carrière professionnelle à l’Union patronale du Finistère comme responsable juridique. Et c’est comme responsable administratif qu’il rejoindra la Société vitréenne d’abattage (SVA), où il effectuera l’ensemble de sa carrière.