Agrafil du 17 novembre 2023

Liste Live

Une nouvelle fois, les États membres de l'UE ne sont pas parvenus a dégager de majorité qualifiée pour (ou contre) la réautorisation du glyphosate dans l’UE lors d’un vote en comité d’appel le 16 novembre. Une majorité d’États membres s’est toutefois prononcée en faveur de cette réautorisation: dix-sept ont voté pour, trois contre (Croatie, Luxembourg et Autriche) et sept se sont abstenus (France, Allemagne, Belgique, Bulgarie, Pays-Bas, Malte et Italie – qui s’était pourtant prononcée pour la...


Dans une note envoyée à la presse le 16 novembre, le ministère de l'Agriculture explique pourquoi la France s'est abstenue lors du vote sur la réautorisation du glyphosate. «La France souhaitait un délai de réhomologation plus court que les dix ans proposés afin de pouvoir intégrer les compléments d’analyse dès qu’ils seront disponibles», retrace la Rue de Varenne. «La France n’est pas contre le principe du renouvellement de la molécule, mais veut réduire rapidement son usage et encadrer l...


Réagissant à l'annonce de la Commission européenne de réautoriser le glyphosate pour dix ans (lire ci-dessus), la FNSEA «salue», dans un communiqué, cette décision qui «a fait le choix du respect de la science en s’appuyant sur l’avis de l‘Efsa». De même, pour la Coordination rurale, «c’est la bonne décision à prendre». Les deux organisations agricoles demandent au gouvernement, chacune dans leurs communiqués respectifs, d'éviter toute «mesure de surtransposition», selon les mots de la CR. À l...


Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau était auditionné à l’Assemblée le 16 novembre en commission d’enquête sur l’échec du plan Ecophyto. Interrogé par le rapporteur Dominique Potier s’il est envisagé de créer un dispositif de pharmacovigilance au niveau européen, Marc Fesneau a répondu par la négative. «Envisagé, non, mais c’est une piste assez juste», a estimé le ministre, reconnaissant toutefois que cela nécessite «un processus d’acculturation qui n’est pas encore à l’œuvre avec un...


Alors que le bilan de l’expérimentation de l’option végétarienne quotidienne dans les cantines tarde à être rendu public, de plus en plus de collectivités végétalisent les repas. Au moins 86 villes ont mis en place une option végétarienne quotidienne dans les écoles primaires, comme à Béziers, Bordeaux, Châteaubriant, Grenoble, Lons-le-Saunier, Montpellier, Perpignan, Tours ou encore dans l'agglomération de Valence-Romans, rapporte l’association Assiettes végétales. Une vingtaine d’autres villes...