Agrafil du 23 juillet 2025
Destinée à préciser un calcul qui avait déjà été fait il y a deux ans, la mission ministérielle inter-inspection sur «l'évaluation des moyens publics et pratiques dommageables à la biodiversité» a fait l'objet - cas très rare - d'un double rapport. En retard en raison de divergences dans la livraison de leur rapport de mission, les six auteurs de l'IGF (ministère de l'Economie) et de l'IGEDD (ministère de la Transition écologique) ne sont pas parvenus pas à s'accorder avec les deux auteurs du...
Dans leurs rapports séparés sur «l'évaluation des moyens publics et pratiques dommageables à la biodiversité», le CGAAER (ministère de l'Agriculture) et l'IGEDD (Transition écologique) et l'IGF (Finances) livrent des chiffrages différents, qui s'expliquent en grande partie par la méthodologie et les indicateurs, le périmètre d'étude étant quant à lui comparable, entre 31 et 32 milliards d'euros. Le CGAAER estime que 1,3 Md€ de subventions seulement, essentiellement les défiscalisations de...
Dans leurs rapports séparés sur «l'évaluation des moyens publics et pratiques dommageables à la biodiversité», le CGAAER (ministère de l'Agriculture) et l'IGEDD (Transition écologique) et l'IGF (Finances) proposent, malgré des chiffrages différents, des recommandations quasiment identiques. Les trois inspections proposent de réformer les écorégimes, d'une part en augmentant le bonus dédié à l'agriculture biologique - ce qui a été récemment fait à partir des reliquats d'aide à la conversion - et...
Gabriel Attal a souhaité le 22 juillet, après une pétition record contre la loi agricole Duplomb, que le gouvernement saisisse l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) afin qu'elle donne son avis sur le texte, proposition soutenue par la ministre de la Transition écologique. «Mon souhait, c'est que ce débat puisse être orienté avant tout par la science. L'Anses doit pouvoir, à la demande du gouvernement je l'espère, produire un avis» qui servirait de «boussole», a déclaré le patron du...
La gauche et les écologistes ont promis le 21 juillet de maintenir la pression à l’automne autour de l’abrogation de la proposition de loi Entraves, même si ce ne sera pas lors du débat parlementaire provoqué par la pétition qui a rassemblée 1,5 millions de signatures contre le texte. «C'est une lutte qui ne fait que commencer», a prévenu la députée écologiste Sandrine Rousseau. «Lors des prochaines niches parlementaires (journées réservées aux textes des groupes politiques, NDLR), chaque groupe...