Agrafil du 25 février 2022

Liste Live

Les prix des grains flambaient le 24 février à la mi-journée sur le marché européen, avec un pic totalement inédit pour le blé à 344 €/t (+57 €/t), quelques heures après le début de l'invasion russe de l'Ukraine. En blé et maïs, dont l'Ukraine est respectivement le 5e et le 4e exportateur mondial, les cours se sont envolés dès l'ouverture, avant de se dégonfler dans la journée autour de 320 €/t pour le blé. Le colza suivait la même tendance, prenant 37,75 €/t sur l'échéance rapprochée, à 778 €/t...


L’enjeu de la crise ukrainienne dans le secteur agricole «concerne plutôt ses effets sur les cours mondiaux qu’une inquiétude sur l’approvisionnement de la France», indique l’entourage du président de la République le 24 février. Car l’Hexagone, rappelle-t-on, est «indépendant», avec une production de blé tendre de 35 Mt en 2021-2022, à comparer aux 230 000 t importées la même année. Dans l’immédiat, la situation «pourrait même bénéficier à la France, en lui ouvrant quelques marchés», reconnaît...


L’Assemblée permanente des chambres d’agricultures (APCA) a dévoilé ce 24 février 60 propositions pour la présidentielle pour une enveloppe totale de 500 M€, dont une partie pourrait venir de fonds existants comme ceux d'Ecophyto. Au cœur du programme: la généralisation d’un diagnostic technique et environnemental complet qui permettra à chaque exploitant «d'élaborer son propre projet», dans l’esprit du diagnostic agroécologique lancé par l’Acta en 2015. «Avec les travaux sur le conseil...


Inscrits à l’ordre du jour du Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques (CSPRT), les projets de décret et d'arrêté pour durcir l’encadrement du stockage d’ammonitrates n’ont pas été présentés le 22 février, apprend-on de sources professionnelles. «L’examen de ces textes est repoussé», indique Florence Nys, déléguée générale de l’Unifa (industriels), précisant que la prochaine séance du CSPRT est prévue le 15 mars. Un décret du ministère de la Transition écologique prévoit d...


Quelque 150 conchyliculteurs, pêcheurs et organisations de protection de l’environnement se sont rassemblés jeudi 24 matin à Morlaix (Finistère) pour dénoncer la dégradation de la qualité de l’eau dans les bassins conchylicoles bretons. Les manifestants ont défilé en direction du centre-ville avec des banderoles sur lesquelles on pouvait notamment lire: «On est bien au bord de la merde». «Depuis une trentaine d’années, on voit que la qualité de l’eau sur le littoral se dégrade», a déclaré à l...