Agrafil du 28 juin 2024

Liste Live

Une enquête du ministère de l’Agriculture auprès des viticulteurs montre des intentions d’arrachage «entre 20 000 et 25 000 ha», contre 100 000 ha attendus, selon les chiffres qui ont circulé le 27 juin au congrès des Vignerons coopérateurs. «Seuls 10% des vignerons ont répondu» au sondage, a regretté le président Joël Boueilh. Les intentions d’arrachage concernent 3500 d’entre eux (sur 5000 au total) pour des surfaces « entre 20 000 et 25 000 ha », dont les deux tiers en arrachage définitif et...


Un négociant de fruits et légumes de Vernou-en-Sologne (Loir-et-Cher) a été jugé à Blois pour avoir «francisé» plusieurs milliers de tonnes de petits fruits rouges (fraises, framboises, myrtilles), rapporte le quotidien La Nouvelle République le 26 juin (article payant). Entre 2019 et 2021, Philippe Janvier a reconnu avoir acheté 4500 tonnes de fraises, 278 tonnes de framboises et 194 tonnes de myrtilles à l’étranger (Espagne, Allemagne...) pour les revendre ensuite comme françaises. Pour rappel...


Des arboriculteurs de la région de Valence (Drôme) ont mené une action dans un supermarché de l’enseigne Intermarché à Bourg-lès-Valence, le 26 juin, pour dénoncer la présence de pêches et nectarines espagnoles alors que la campagne française bat son plein, indique le quotidien régional Le Dauphiné. Cette action semble avoir porté ses fruits, puisque le directeur du magasin aurait promis de commander des fruits français premier prix à la plate-forme Intermarché de Donzère (au sud de Montélimar)...


Les principaux syndicats agricoles espagnols – Asaja (jeunes agriculteurs), Coag (majoritaire) et Union de Uniones de Agricultores y Ganaderos (UUAG, agriculteurs et éleveurs) – ont fortement critiqué les négociations en cours sur la réduction générale du temps de travail lancées par le gouvernement, estimant qu’elles ne tiennent pas compte des difficultés du secteur, indique le site EFE Agro le 26 juin. La colère des syndicats porte sur un texte national sachant que, en Espagne, le travail...


Selon les informations de nos confrères de Réussir, l'éleveur laitier de l’Orne qui demandait des indemnités à la société Enedis pour des nuisances causées par une ligne électrique souterraine a perdu son procès en appel. Pis, la Cour d’appel de Caen a condamné l’éleveur à verser «près de 53 000 euros à Enedis pour les frais de déplacement de la ligne et du transformateur, à quelques mètres de l’exploitation, en aérien», selon Réussir. En première instance, le tribunal avait reconnu le lien...