Agrafil du 30 juin 2022

Liste Live

Dans un rapport à paraître le 29 juin, et dont Agra a pu consulter une version de travail, la Cour des comptes estime que la politique menée par le ministère de l’Agriculture (MAA) depuis 2017 «aurait pu être davantage motrice dans le développement de l’agriculture biologique, qu’elle a, au mieux, accompagné et parfois freiné». Pour preuve, en veulent les Sages, la décision de supprimer l’aide au maintien en 2017 «a contribué à freiner les conversions en 2020 et pourrait à l’avenir fragiliser...


«La Cour des comptes est à côté de la plaque sur le fond et sur la forme», tranche Étienne Gangneron, référent agriculture biologique à la FNSEA. Parmi les principales erreurs selon lui : la critique adressée à la HVE, qui «contribue à expliquer le ralentissement de la demande» en bio d’après les Sages. Alors que le rapport souligne que les effectifs des chambres régionales dédiées au bio ont baissé de 83 à 70 ETP entre 2015 et 2019, l’élu précise aussi que cette estimation «ne prend pas en...


À l'issue de discussions marathon à Luxembourg, les ministres l’Environnement de l’UE sont parvenus, dans la nuit du 28 au 29 juin, à une position commune sur plusieurs textes du paquet d’ajustement au nouvel objectif climatique de l’UE qui touchent plus ou moins directement à l'agriculture. Parmi eux, les règlements sur: la répartition des efforts de réduction entre les États membres dans les secteurs non couverts par le système d'échange de quotas d'émission (ETS) dont l’agriculture; les...


La mise à jour des «normales climatiques», dites saisonnières, par Météo-France, opérationnelle le 28 juin, dessine une France un peu plus chaude particulièrement dans l'est, où les gelées se font moins fréquentes, et où les sols deviennent parfois plus secs. Sur la nouvelle période de référence 1991-2020, la nouvelle normale de température moyenne annuelle en France est de 12,97°C, en hausse d'un peu plus de 0,4°C par rapport 1981-2010, selon Météo-France. C'est au printemps et en été que l...


Après cinq années de négociations, l’UE et la Nouvelle-Zélande devraient conclure le 30 juin un accord de libre échange dans lequel les produits ovins et laitiers néo-zélandais bénéficieraient de contingents tarifaires supplémentaires à taux zéro après une période d’introduction progressive de sept ans. Tous les produits laitiers sont concernés: 15000t supplémentaires pour le beurre (qui s’ajouteraient aux 75000t de contingents en vigueur aujourd’hui), 20000t supplémentaires pour le fromage...