Agrafil spécial Russie/Ukraine du 7 mars 2022
En visite vendredi 4 mars au Salon de l'agriculture, Bruno Le Maire a notamment assuré que le gouvernement comptait «soutenir massivement le monde agricole». «Nous allons faire des propositions au président de la République et au Premier ministre, pour un plan de résilience sur lequel nous travaillons depuis plusieurs jours», a-t-il ajouté. Mais pas question de repartir dans une logique de +quoi qu'il en coûte+, et les 140 milliards d'euros dépensés durant la crise sanitaire, prévient le...
Dans un communiqué paru ce vendredi 4 mars, le ministère russe de l'Industrie annonce qu'il est «contraint de recommander aux producteurs russes de suspendre temporairement l'expédition d'engrais russes destinés à l'exportation», traduisent les agences AFP et Reuters. Le ministère met en avant un «sabotage des livraisons par un certain nombre de sociétés de logistique étrangères». La recommandation de Moscou tient «jusqu'à ce que les transporteurs reprennent le travail régulier et fournissent...
Estimant que la guerre en Ukraine pourrait renchérir de «70 à 100 euros» la tonne d'aliment du bétail en France (contre actuellement 327 €/t en porc par exemple), le président de la Coopération agricole Dominique Chargé demande, le 4 mars, un «mécanisme qui permette d'encadrer ces hausses». Le même jour, les ministres Bruno Le Maire (Économie) et Julien Denormandie (Agriculture) ont réuni les filières agricoles pour aborder les conséquences du conflit sur l'agriculture. À cette occasion, à...
Les pays d'Europe de l'Est pourraient souffrir d'un manque de semences de maïs, habituellement multipliées en Ukraine par des coopératives françaises, alerte le président de la Coopération agricole, Dominique Chargé, dans un entretien à Agra Presse le 4 mars. La guerre en Ukraine pourrait pénaliser les semis de semences souches au printemps 2022, puis leur multiplication en 2023, et donc «avoir des conséquences sur la disponibilité en maïs consommation à l'automne 2024», résume le responsable...
«J’ai la certitude désormais que les emblavements de printemps de pourrons pas avoir lieu en Ukraine et ils risquent aussi d’être perturbés en Russie», estimait, le 4 mars, Grégoire Boyen, directeur général de Soufflet Agriculture, interrogé par Agra presse. Le groupe opère des activités de négoce dans les deux pays (achat de grains, vente d'intrants/semences). En Ukraine, «il y a de multiples raisons qui vont empêcher les semis». Et de citer d'abord «un problème de main d’œuvre», considérant...