Agrafil du 8 septembre 2025
Le ministère chinois du Commerce (Mofcom) a rendu, le 5 septembre, sa décision préliminaire relative à l'enquête antidumping sur les importations de viande porcine en provenance de l’UE. Constatant un dumping, les autorités chinoises ont donc décidé d’imposer à compter du 10 septembre des droits antidumping provisoires sous la forme d'un dépôt de garantie pouvant aller de 15,6 % à 62,4 % (même si la plupart des entreprises seront taxées à hauteur de 20 %). « Les éléments préliminaires indiquent...
Un deuxième foyer de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) a été confirmé dans l’Ain le 6 septembre «dans un lot de cinq animaux non vaccinés» après deux semaines sans aucune nouvelle détection, a indiqué le ministère de l’Agriculture, appelant à la vaccination «dans les meilleurs délais». Il n'est pas précisé si ce cas entraine une modification des zones réglementées. Ce foyer s’ajoute aux 77 foyers recensés à la fin août dans 45 élevages (32 en Savoie, 44 en Haute-Savoie et un dans l...
Dans un rapport sur les banques de vaccins publié le 3 septembre, le CGAAER (ministère de l’Agriculture) propose « la mise en place d’une vaccination annuelle pour les ruminants (par bande pour les monogastriques) » contre « les sérotypes présents ou menaçants » des principales maladies animales. Elle se ferait dans le cadre d’une visite de « prophylaxie annuelle » au cours de laquelle seraient aussi distribués les kits de surveillance des maladies. Pour les inspecteurs du ministère, une...
Dans un rapport publié le 3 septembre, le CGAAER (ministère de l’Agriculture) étudie notamment le cas de la fièvre aphteuse, la seule maladie pour laquelle l’État français dispose d’une banque d’antigènes. Ses auteurs s’y disent « étonné[s] de l’écart de dimension entre la banque de vaccins anti-aphteux maintenue en France et celle que possède l’Allemagne », qui a connu un foyer en début d’année (résorbé depuis). « Il peut être utile de reposer la question de son calibrage avec des scénarios où...
D’après une étude de l’Inrae et du CNRS parue dans la revue Nature Ecology & Evolution (article payant), les prairies deviennent « fonctionnellement pauvres, hautement instables et vulnérables aux évènements climatiques extrêmes » quand elles reçoivent plus de 80 kg/ha d’azote par an. Une dose qui correspond à une intensité de pâturage de 500 UGB-jours/ha/an. D’après les chercheurs, la fertilisation commence à produire des effets dès le premier kilo d’azote : « Par rapport aux prairies...