Agrafil spécial Russie/Ukraine du 11 mars 2022
Le président russe Vladimir Poutine a estimé le 10 mars que les sanctions imposées à cause du conflit en Ukraine risquent d'entraîner une inflation mondiale des prix alimentaires, car la Russie ne pourra plus exporter suffisamment d'engrais. «Si ça continue comme ça, cela aura des conséquences sérieuses (...) pour le secteur alimentaire dans l'ensemble, la hausse de l'inflation sera inévitable», a-t-il dit, lors d'une réunion gouvernementale, alors que les exportations d'engrais russes doivent...
Dans une lettre publiée le 9 mars, le président de la commission de l’Agriculture du Parlement européen, Norbert Lins (Démocrates-Chrétiens, Allemagne) a appelé, compte tenu du conflit russo-ukrainien, le commissaire à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski, à «une évaluation complète des plans stratégiques de la Pac afin d’apporter des adaptations nécessaires aux nouvelles circonstances notamment l'utilisation des flexibilités pertinentes pour augmenter la superficie des terres en production». En...
Abandon de la stratégie Farm to fork ou remise en culture des jachères : les mesures demandées par la FNSEA et soutenues par le gouvernement face au conflit ukrainien «sont simplistes et répondent de manière inadaptée aux enjeux de la situation actuelle et à ceux de long terme», regrettent 24 ONG, dont Générations Futures, Greenpeace ou l'Unaf (apiculteurs), dans une lettre ouverte envoyée au président de la République et au ministre de l’agriculture le 10 mars. Dénonçant une...
Dans une lettre adressée aux députés de Loire-Atlantique en date du 10 mars, la fédération des Maraîchers nantais pointe la menace d'une «pénurie de légumes» face aux augmentations de charges qui les conduit dans une situation qui «n'est plus tenable». Selon les professionnels du bassin maraîchers ligériens, plusieurs exploitations «évoquent aujourd’hui une possible cessation d’activité à défaut de mesures de soutien» face à l’augmentation des coûts de production. La fédération indique également...
Pour limiter la hausse du prix du pain en Argentine, sur fond d’envolée des cours mondiaux du blé, le gouvernement argentin a annoncé, le 5 mars, qu'il subventionnera le prix d’achat des meuniers avec des fonds prélevés à l’export aux frais des céréaliers. Concrètement, le gouvernement a gelé par décret le prix d’achat du blé effectué par les meuniers à une valeur de 23 000 pesos argentins la tonne. Soit l’équivalent de 97,87 euros au taux libre du marché des changes, ou 191,66 euros au taux...