Machinisme
« La compétitivité dépend aussi de la coopération locale » pour la FNCuma
Une semaine avant l’assemblée générale annuelle de la Fédération nationale des coopératives d’utilisations du matériel agricole (FNCuma) qui doit se tenir le 31 mai, Stéphane Gérard, son président, est revenu sur le projet que portent les Cuma aujourd’hui. Selon lui, elles souhaitent continuer à développer leur proximité avec les agriculteurs au travers de nouveaux services (production d’énergie renouvelable, atelier de transformation en circuits courts, etc.). Le « local » est un créneau sur lequel les grandes coopératives tournées plutôt vers l’international se sont peu positionnées, explique-t-il. Pour lui, il s’agit d’une complémentarité et non d’une concurrence entre les deux stratégies. Dans le but de lancer la discussion sur ce sujet, c’est le thème « La coopération, demain ? » qui a été retenu pour la prochaine assemblée générale.
Lors du congrès de la FNCuma en juin 2010, vous vous étiez exclamé que « la Cuma est une solution anti-crise ». Dans un contexte difficile pour l’agriculture, pourriez-vous expliquer pourquoi ?
Appartenir à une Cuma génère tout un tas d’économies. L’agriculteur peut optimiser ses coûts de production via les coûts de mécanisation. Rappelons à ce sujet que les charges de mécanisation représentent en moyenne 30% des charges d’une exploitation, l’enjeu est énorme surtout en période de crise.