La ferme France est préparée pour l'« après-Cop21 »
Les négociations internationales sur le climat tant annoncées se déroulent à Paris du 30 novembre au 11 décembre. La nouveauté de cette Cop (1) est la présence de l’agriculture à la table des négociations. Elle n’est plus un simple sujet d’experts, expliquent deux négociateurs à Agra Presse Hebdo. L’agriculture est devenue un sujet politique qui sera discuté au Bourget. Une journée « agriculture » est d’ailleurs programmée le 1er décembre. Ainsi, en France, l’agriculture est l'objet de l’attention du ministère de l’Agriculture, mais plus seulement. La Stratégie nationale bas-carbone du ministère de l’Écologie vient de fixer les efforts attendus de l’industrie, des transports, de l’énergie… et de l’agriculture. Le secteur agricole doit diminuer ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 12 % d’ici 2028. Pour y parvenir, le cadre politique et législatif dans lequel évolue la ferme France se densifie : loi de transition énergétique, projet de loi sur la biodiversité et bien sûr, l’agro-écologie. L’agriculture est prête pour l'« après-Cop21 », accord contraignant ou non.
La Cop21 vient d’ouvrir ses portes : les négociations climatiques vont se dérouler jusqu’au 11 décembre au Bourget à Paris. Les délégations des 196 membres de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ont pour objectif de trouver un accord pour limiter le réchauffement de la planète à deux degrés par rapport à l’ère préindustrielle. Tous les membres de la CCNUCC ont annoncé leurs engagements de réduction des gaz à effet de serre.