La filière sucre en conflit
En général sans problème, l’interprofession betteravière se trouve soumise, depuis le mois de juin, à une tension inhabituelle. L’enjeu : la répartition des suppléments de prix prévus dans le cas de cours élevés. Appliquant le nouveau règlement européen, un accord interprofessionnel (son article 31) prévoit qu’en cas de cours supérieurs à 454 euros/tonne, ce qui est le cas aujourd’hui, le surplus est réparti entre 60% pour les industriels et 40% pour les planteurs.