Zones agricoles défavorisées
La France se rebiffe sur la délimitation des zones agricoles « intermédiaires »
Quatorze Etats membres avaient soumis à la Commission européenne, à l’échéance qui était fixée au 31 janvier dernier, les cartes biophysiques devant servir à réviser la délimitation des zones agricoles défavorisées « intermédiaires ». La France s’insurge contre les huit critères que Bruxelles propose d’utiliser, estimant que, sur son territoire, ceux-ci aboutiraient à une réduction de moitié des zones considérées comme telles, et donc du soutien apporté par la Communauté.
Les simulations nationales demandées par la Commission européenne concernent les zones défavorisées « intermédiaires », et non pas les zones de montagne, déjà clairement identifiées, ni les zones à handicaps spécifiques telles que les îles et les zones côtières. Elles doivent être basées sur huit critères biophysiques : la faiblesse des températures, le stress thermique, le drainage des sols, leur texture et la pierrosité, la profondeur d’enracinement, les propriétés chimiques de sols, leur bilan hydrique et la pente (1).