Congrès de la FNSEA
La future Pac en ligne de mire
Le huis clos avait lancé le débat, Nicolas Sarkozy en a donné la dimension politique, les congressistes n’ont cessé de l’aborder, Jean-Michel Lemétayer en a résumé les revendications et Michel Barnier les conditions de négociation : la future politique agricole commune a été au centre du 62
congrès de la FNSEA de Nantes qui s’est tenu du 1
au 3 avril. De la nature des aides Pac aux outils de régulation de marché ; de la préférence communautaire à l’aménagement des territoires ; du budget agricole de l’UE au cofinancement des mesures du 2
pilier ; du soutien indifférencié aux exploitations à des mesures spécifiques pour l’élevage herbager… Avec, souvent, des discussions difficiles mettant aux prises le monde de l’élevage et celui des grandes cultures, ce congrès de Nantes aura positionné le syndicalisme agricole majoritaire de la France face à la Pac que vont dessiner les vingt-sept membres de l’Union européenne.
Conserver des instruments de gestion des marchés et flexibiliser l’usage des aides du premier pilier de la Pac : ainsi pourraient être résumées, selon les termes du président de la FNSEA Jean-Michel Lemétayer, les principales résolutions du 62 e congrès de la Fédération réuni à Nantes. La FNSEA ne veut pas d’une politique tout DPU.