La libéralisation des échanges économiques nuit à l’agro écologie
Remettant en cause la théorie selon laquelle le pays le plus compétitif pour un type de production doit se spécialiser sur celle-ci, Olivier de Schutter a montré que la conception actuelle du commerce mondial était un frein à l’émergence de l’agro-écologie. « Dans ce cas, le Brésil finira par devenir la ferme du monde », déclare-t-il. Mais cela pose aussi le problème du revenu agricole, avec certains pays exportateurs nets de produits agricoles dont la population est mal nourrie.