La main-d’œuvre et la bio
Ces derniers mois, le président de la République a répété à plusieurs reprises aux agriculteurs français qu’il était favorable à la signature, par l’UE, de nouveaux accords de libre-échange, y compris lorsque les pays partenaires disposent de très faibles coûts de main-d’œuvre, comme c’est le cas dans le Mercosur. Face à un tel programme, il conviendrait peut-être de s’inquiéter de l’avenir en France de l’agriculture biologique, dont l’une des caractéristiques – en France et ailleurs – est une utilisation particulièrement intensive de la main-d’œuvre.