Marchés mondiaux
La stabilisation des prix alimentaires suscite un regain d’intérêt
Un ouvrage, présenté le 21 mai à l’Agence française de développement (AFD), critique la doctrine dominante, consistant à laisser la volatilité s’exprimer sur les marchés. Son auteur, Franck Galtier (Cirad), juge nécessaire une stabilisation des cours du grain, à la fois dans les pays en développement et sur les marchés internationaux.
Mieux vaut-il gérer les risques et les crises ou stabiliser les prix alimentaires ? C’est la controverse alimentée par Franck Galtier, chercheur au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Elle est synthétisée dans un ouvrage (1), présenté le 21 mai à l’Agence française de développement (AFD). « La doctrine dominante depuis les années 1980 a échoué », considère l’auteur.