Photovoltaïque sur les sols
Laurent Paquin (FNSEA) : « Il faut privilégier les productions agronomiques »
Sur les sols agricoles il faut plutôt privilégier les productions de type agronomique (alimentation, énergie) que la pose de capteurs photovoltaïques, explique Laurent Paquin, président de la FDSEA de Meurthe-et-Moselle et chargé de cette question à la FNSEA. La production de cette énergie devrait être plutôt réservée aux toits des bâtiments et raisonné dans le cadre global de l’exploitation. Agra Presse poursuit et clôt sa série d’entretiens sur la question du photovoltaïque sur les sols agricoles.
Faut-il laisser libre, encadrer ou interdire, la pose de capteurs photovoltaïques sur les sols agricoles ?
Je suis par nature assez opposé à la mise en place de centrales solaires sur les terrains agricoles. Cela risque de conduire à une artificialisation des sols. Il y a suffisamment d’opportunités pour équiper les toits des bâtiments en phtovoltaïque, dès l’instant qu’ils sont bien orientés. Dans certaines régions, sur des sols difficiles ou s’il n’est pas possible d’y implanter une production agronomique, il peut y avoir des exceptions.