Le MNHN cherche une alternative au fusil pour réguler les choucas
Les représentants syndicaux de Bretagne et de Loire-Atlantique ont dénoncé fin juin la prolifération des choucas, entraînant des dégâts importants dans les exploitations. Les producteurs réclament des plafonds plus importants de tirs, tandis que le Muséum national d’histoire naturelle cherche des alternatives pour réguler la population de cette espèce protégée.
Ailes noires, cou gris et yeux jaunes : difficile de trouver le choucas des tours attachants. Pis, l’oiseau s’en prend aux champs de maïs dans le grand Ouest, avec des dégâts atteignant « plusieurs milliers d’euros sur certaines exploitations, sans possibilité de compensation », comme le déplore Sylvain Piet, responsable des dégâts au sein de la FDSEA du Maine-et-Loire. La situation, précise-t-il, ne concerne cependant que des secteurs bien identifiés du département, ceux où la présence de bâtiments anciens en pierre favorise la nidification.