Interview de Luc Guyau
« Les agriculteurs, comme les Français, ne souhaitent pas perdre leur avantage acquis »
Pour Luc Guyau, président de l’APCA, il y a urgence à être courageux dans le cadre du bilan de santé de la Pac pour anticiper l’après-2013. « À l’époque (en 2003 : ndlr), on a réformé notre politique agricole a minima. On n’est pas loin de prendre la même direction aujourd’hui », prévient-t-il. « Si le bilan de santé sert juste à dire : on a fait des choses pour le mouton, le lait de montagne, les fruits et légumes… Je réponds : attention danger ! ». Cette volonté de réforme, le président des chambres d’agriculture entend aussi l’appliquer dans le cadre de la RGPP. Cette révision des politiques publiques doit « donner du modernisme à l’État. Le danger qu’il y a pour nous est de ne pas aller aussi vite que l’administration », explique Luc Guyau qui entend aussi sauver l’Aficar (Agence d’information et de communication agricole et rurale) avec la profession agricole.
Le contenu du bilan de santé présenté par la Commission européenne vous a-t-il surpris ?