France
Les coop veulent tirer les conséquences du cas Spanghero
Le cas Spanghero, cette filiale du groupe coopératif Lur Berri mise en cause dans la fraude à la viande de cheval, a soudain inquiété bon nombre de coopératives agricoles françaises. Sont-elles à l’abri d’éventuels errements de leurs filiales de droit commun ? Une réflexion sur la gouvernance des coopératives pourrait prendre en compte cette malheureuse expérience.
«Il faut revisiter toutes les procédures de contrôle d’une coopérative sur ses filiales », estime Philippe Mangin, président de Coop de France et d’Acooa. C’est d’ailleurs ce que feraient bon nombre de coopératives depuis la révélation de la fraude à la viande de cheval dont le centre semble se situer chez Spanghero, la filiale de Lur Berri. Pour Philippe Mangin, cette affaire implique qu’il faut plus jamais respecter deux règles. D’une part, un élu professionnel d’une coopérative doit s’interdire d’être également p.-d.g. opérationnel d’une filiale.