Production agricole
Les cultures alimentaires et énergétiques sont intimement liées
Pour les experts réunis jeudi 15 octobre par Proléa, les cultures vivrières sont indissociables des productions de rente (biocarburants, produits d’exportation…). Le colloque « alimentation, énergie, climat : le choc des cultures » a mis en lumière la complémentarité des différentes productions pour assurer le développement agricole. Et même si elle doit être encadrée, l’économie de marché est indispensable à l’agriculture des pays en développement.
Il n’y a pas d’opposition entre cultures alimentaires et cultures de rente – qu’elles soient destinées à l’exportation ou à la production de biocarburants – ont répété les intervenants du colloque « alimentation, énergie, climat : le choc des cultures », organisé par Proléa en partenariat avec SciencesPo et AgroParisTech, jeudi 15 octobre. « S’il n’y avait pas de culture de coton en Afrique, il n’y aurait pas non plus d’élevage… Cette culture de rente est le seul moyen d’accumuler du capital pour investir dans le développement agricole », a expliqué Erik Orsenna.