Les émissions agricoles de GES sont assujetties à de nombreuses inconnues
En France, les émissions agricoles de gaz à effet de serre représentent 18 % des émissions nationales. Ces émissions sont assujetties à l’inconnue de phénomènes biologiques et biophysiques propres au monde du vivant, au monde agricole. Mais aussi incertaines que soient les mesures de ces émissions, les négociateurs de la COP21 s’en saisissent pour alimenter les débats climatiques autour de l’agriculture.
L’agriculture représente 18 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) françaises, selon le rapport de l’OCDE présenté à Paris, le 19 octobre. « L’agriculture et l’élevage y contribuent le plus », expliquait Jean-Pierre Cohan, spécialiste de la fertilisation chez Arvalis (institut du végétal). Le méthane (CH4), émis par l’élevage, et le protoxyde d’azote (N2O), émis par les cultures, sont les deux principaux gaz agricoles (voir graphique). Par ailleurs, les importations et/ou exportations de GES ne sont pas prises en compte dans les calculs.