Nutrition animale
Les Fab doivent s’adapter aux nouvelles demandes des éleveurs et de la société
Qu’ils le veuillent ou non, les fabricants d’aliments du bétail (Fab) sont pris entre deux feux : d’un côté des éleveurs désireux de trouver des conseils technico-économiques solides, de l’autre, des consommateurs de plus en plus préoccupés de l’origine de leur alimentation. Ils n’auront pas d’autre solution que de s’adapter. C’était l’un des messages de la formation organisée par l’Aftaa le 1er juin.
«L’usine n’est pas forcément l’avenir du fabricant d’aliment ». C’est sur un ton plutôt provoquant que Philippe Cazes, de l’IMPC (institut d’études et de conseil en développement spécialisé en agriculture), a interpellé les participants à la journée de formation organisée par l’Aftaa (Association française des techniciens d’aliments du bétail), le 1er juin, à Paris. Pour le professionnel, les fabricants vont devoir apprendre à satisfaire les besoins en conseils technico-économiques des agriculteurs.