Edito
Les mots et les choses
Voilà la première phase du Grenelle de l’environnement terminée. Plusieurs dizaines de propositions en sont sorties, plus ou moins consensuelles, plus ou moins hardies, plus ou moins surprenantes. Il y a du classique : augmentons les taxes ou redevances sur les produits réputés polluants. C’est simple, éprouvé et cela fait des recettes budgétaires, sans qu’on soit sûr que cela ait un vrai impact. Il y a de l’ambitieux, comme vouloir 6 % des surfaces agricoles en bio d’ici 2010.