Biocarburants
Les organisations agricoles de l’UE contre toute pénalité liée au changement indirect d’affectation des sols
Faut-il pénaliser d’une façon ou d’une autre la production européenne de biocarburants dans la mesure où elle peut provoquer indirectement, dans les pays tiers, un changement d’affectation des sols censé la rendre moins « climat-compatible » ? Ce serait inacceptable, estiment les organisations agricoles de l’UE, alors que la Commission de Bruxelles doit soumettre d’ici juillet une étude d’impact sur ce sujet, éventuellement assortie d’une proposition législative.
Les changements indirects d’affectation des sols (ILUC) liés à la production de biocarburants et de bioliquides peuvent atténuer les réductions d’émissions de gaz à effet de serre associées à cette production, a souligné en décembre dernier la Commission européenne dans un rapport qui annonçait la publication d’ici juillet 2011 d’une étude d’impact, assortie le cas échéant d’une proposition législative (1).
Cette étude analysera quatre options : ne rien faire pour l’instant, tout en continuant de surveiller la situation ; relever le seuil minimum d’économies