Indications géographiques
Les producteurs de sel marin récolté à la main réclament une protection
Les marais salants de Guérande, de Trapani ou de Cadix. Des hauts lieux de tourisme qui demandent aujourd’hui que leur activité économique soit préservée. La Fédération européenne des producteurs de sel marin récolté manuellement a, en effet, réclamé une nouvelle fois à la Commission de Bruxelles, le 16 novembre, la possibilité d’avoir accès à une appellation d’origine protégée (AOP) ou à une indication géographique (IGP).
«Face aux problèmes de contrefaçon qui se développent, il est urgent de bénéficier de cette protection au niveau de l’UE tant pour nous, les producteurs, que pour protéger les consommateurs », a défendu, le 16 novembre, Michel Coquard, président de la fédération qui regroupe des professionnels d’Espagne, de France, d’Italie et du Portugal. Ceux-ci réclament aussi, en plus de leur égibilité à la liste des AOP et des IGP, un encadrement plus strict de l’utilisation du terme « Fleur de sel », qui, précisent-ils, est une technique de récolte traditionnelle et spécifique.