Huile de palme
Les producteurs malaisiens répondent à leurs détracteurs
Un sentiment d’injustice règne en Malaisie suite aux attaques occidentales contre l’huile de palme, accusée de détruire les forêts, tuer les orangs-outans, menacer la santé. La filière a répondu point par point, devant une douzaine de journalistes français invités sur place fin septembre. Reportage.
«La déforestation n’est pas un crime. Cela entre dans tout processus de développement économique. » Yusof Basiron, le président du Conseil malaisien de l’huile de palme (MPOC), déroule ses arguments face à une douzaine de journalistes français invités fin septembre en Malaisie. Il s’agit pour l’organisme de promotion de la filière de corriger une image négative. L’huile de palme, qui connaît un développement fulgurant, est accusée de détruire les forêts, tuer les orangs-outans, menacer la santé humaine.