Les syndicats minoritaires franchement critiques
«Ce qui est acté aujourd’hui est la possibilité pour les paysans de s’endetter encore plus », a résumé Philippe Collin, le porte-parole de la Confédération paysanne. « Si rien ne change au niveau de la politique européenne, on peut hélas se donner rendez-vous ici dans un an », explique-t-il. Sur les critères de mise en œuvre, le syndicat demande que « les plus bas revenus soient pris en compte de manière prioritaire ». « On essaie de limiter la casse : l’argent doit arriver très vite, immédiatement », insiste François Lucas, président de la Coordination rurale.